Description of the vessel traffic within the north Pelagos Sanctuary: Inputs for Marine Spatial Planning and management implications within an existing international Marine Protected Area

International shipping, although considered a safe and environment-friendly form of transportation, has many direct and indirect impacts on cetaceans in many ways, particularly in the Mediterranean Sea, one of the world's busiest waterways. An AIS receiver located at 44.30 °N and 8.45 °E, operating between 3 May 2013 and 31 October 2014, provided a detailed description of the distribution, number, type and operation of vessels within the Pelagos Sanctuary, an international protected area dedicated to the conservation of marine mammals. A total of 3,757,587 km of vessel traffic was recorded from 82,831 transits by 4205 distinct vessels. The spatial and temporal distribution of traffic was not uniform and dependent on vessel type (0.0

Patterns of mangrove forest disturbance and biomass removal due to small-scale harvesting in southwestern Madagascar

Informal small-scale mangrove wood harvesting has received limited attention, though it is a widespread threat to mangroves in many parts of the tropics. We investigated wood use and the impacts of harvesting on mangrove forests in the Bay of Assassins in southwest Madagascar. We measured forest structure, composition, and harvesting across 60 vegetation plots and investigated human uses of the mangroves through Rapid Rural Appraisal techniques. We found that unlike other mangroves in the region, those in the Bay of Assassins are dominated by Ceriops tagal. Tree harvesting rates are high, with a mean of 28.7% (SD 19.4) of trees harvested per plot. This is similar to heavily harvested mangroves in other parts of the tropics. A comparison of tree versus sapling importance of the different mangrove tree species indicates that the composition of the mangrove forest is changing, with C. tagal becoming more important. Livelihood activities drive the harvesting of certain species and size classes. Mangrove wood is used mainly for the construction of traditional housing and fencing. There are also emerging uses of mangrove wood, including seaweed (Kappaphycus alvarezii) aquaculture and the production of ‘sokay’, a lime render made by burning sea shells in mangrove wood kilns and used to improve the durability of houses. Small-scale selective harvesting of mangrove wood is important for local livelihoods but may have wide-ranging impacts on forest composition and structure. Demand for mangrove wood has grown in relation to new commodity chains for marine products, demonstrating the need for integrated landscape management that considers wetland, terrestrial and marine resources together.Royal Geographical Societ

Des aires marines protégées efficaces ? Analyse des facteurs de succès et d’échec

Pour conserver la biodiversité marine, les pays membres de la Convention sur la diversité biologique ont adopté l’objectif de conserver 10 % des océans à l’aide d’aires marines protégées et autres mesures de conservation efficaces par zones d’ici 2020. Depuis, la superficie d’aires marines protégées a grandement augmenté dans le monde. Toutefois, leur efficacité est remise en question par plusieurs chercheurs alors que seulement une faible proportion des aires marines protégées a été évaluée. Ainsi, l’objectif de cet essai est d’émettre des recommandations visant à améliorer l’efficacité des aires marines protégées dans le monde. À cette fin, une analyse des facteurs qui influencent l’efficacité des aires marines protégées ainsi qu’une étude de cas sur le territoire du Québec ont été effectuées. Tout d’abord, une revue de littérature a révélé que l’efficacité des aires marines protégées repose sur quatre aspects essentiels qui sont une bonne gouvernance, une planification et une conception robustes, une gestion efficace et des résultats de conservation. De plus, l’efficacité est généralement influencée par plusieurs facteurs, dont la participation des parties prenantes, l’exploitation des ressources, l’application de la loi, la superficie couverte, l’âge, l’isolement, la connectivité, l’emplacement et les objectifs des aires marines protégées considérées. Ensuite, une évaluation de l’efficacité des aires marines protégées sur le territoire du Québec a été réalisée grâce à trois analyses. Cette évaluation a permis de mettre en évidence que plusieurs aires marines protégées du Québec ne répondaient pas à la définition proposée par l’Union internationale pour la conservation de la nature, que leur efficacité était influencée par plusieurs facteurs (présence de pêche, superficie et âge) et qu’elles étaient soumises à différentes pressions qui ne peuvent être gérées par des aires marines protégées. Afin d’améliorer l’efficacité des aires marines protégées au Québec et partout dans le monde, plusieurs recommandations ont été proposées. Les gestionnaires et les agences d’aires marines protégées devraient collaborer et travailler avec les parties prenantes, développer des objectifs de conservation mesurables, favoriser la création de réserves marines, réglementer la navigation et intégrer les aires marines protégées dans un réseau. Ils devraient également effectuer un suivi de l’atteinte des objectifs de conservation, faire une gestion écosystémique et impliquer les communautés locales dans l’application de la loi. Finalement, les gestionnaires d’aires marines protégées devraient joindre le programme de la Liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature

Proposition de modèles de gouvernance flexibles favorisant l'acceptabilité sociale des aires marines protégées au Canada

L’objectif principal de cet essai est de proposer des modèles de gouvernance flexibles permettant de favoriser l’acceptabilité sociale des aires marines protégées au Canada. Confronté à l’état critique dans lequel se trouvent actuellement les océans mondiaux, le Canada appuie désormais la protection de 30 % de ses territoires marins au sein d’aires marines protégées. Bien que le gouvernement fédéral reconnaisse aujourd’hui une protection de près de 14 % de ses zones marines et côtières, à ce jour, moins de 1 % de ces milieux seraient grandement protégés. Étant donné que les aires marines protégées limitent les activités anthropiques pouvant y être pratiquées, leur établissement soulève souvent d’importants enjeux en matière d’acceptabilité sociale. Comme le succès des aires marines protégées est en partie attribué à la gouvernance déployée lors de leur processus de création, une analyse multicritère de la performance de cette pratique est ici effectuée. Au terme de cette analyse, il est révélé que la performance de la gouvernance des aires marines protégées canadiennes en matière d’acceptabilité sociale est adéquate, mais que des améliorations y sont toutefois nécessaires. Ainsi, des recommandations, principalement de formes législatives et procédurales, sont énoncées. D’abord, à des fins de cohérence, il est proposé d’adopter légalement les nouvelles normes minimales de protection environnementale. Par celles-ci, il serait alors possible de mieux coordonner les mesures d’action réelles aux objectifs de conservation souhaités. De plus, afin d’améliorer l’efficacité du processus de gouvernance, il est recommandé de clarifier les mécanismes de résolution de conflits directement en collaboration avec les acteurs concernés par les projets d’aires marines protégées en cause. Aussi, pour améliorer la prise en compte de connaissances et savoirs multiples, les promoteurs sont encouragés à développer, conjointement avec les acteurs concernés et selon la volonté de ces derniers, un cadre d’intégration juste et adéquat des savoirs traditionnels et locaux. Il est également proposé d’augmenter la fréquence des suivis afin de tenir régulièrement informés les intervenants sur les avancées du projet. En outre, il est fortement recommandé de légalement reconnaitre les droits inhérents aux peuples autochtones en vertu de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. De même, il est proposé de faciliter le partage des capacités d’intervention et enfin, de développer et de mettre en œuvre un processus participatif actif soutenant l’autonomisation des intervenants concernés par les aires marines protégées canadiennes

La conservation du béluga, du rorqual bleu, du rorqual commun et de leurs proies dans le projet d’aires marines protégées de l’estuaire du Saint-Laurent : analyse et recommandations

Les aires marines protégées sont une pierre angulaire de la conservation des écosystèmes naturels. Le Canada et le Québec se sont engagés à développer un réseau d’aires marines protégées. À cet effet, six réserves de territoires aux fins d’aire protégée ont été créées dans l’estuaire du Saint-Laurent notamment pour contribuer à la conservation du béluga, du rorqual bleu, du rorqual commun et de leurs proies. Les mesures de protection en vigueur à la suite de l’octroi de ce statut administratif et transitoire ne sont pas finales; elles seront revues avant la désignation légale dans le cadre de l’Entente de collaboration Canada-Québec pour l’établissement d’un réseau d’aires marines protégées au Québec. L’objectif de cet essai est d’analyser l’adéquation entre le projet d’aires marines protégées Canada-Québec de l’estuaire du Saint-Laurent et les objectifs de rétablissement de chaque espèce ciblée afin d’identifier certaines bonifications aux mesures en vigueur. Pour y parvenir, quatre éléments clés sont considérés : les priorités de conservation du projet, les objectifs de rétablissement de chacune des espèces, les mesures de protection en vigueur et les pressions exercées sur le milieu. L’analyse permet de constater l’absence du récréotourisme à la gestion des activités des secteurs associés au projet d’aires marines protégées. Dans certains secteurs de leur aire de répartition, les mammifères marins sont exclus des objectifs de conservation. De plus, le projet ne permet pas la protection du béluga dans toute son aire de répartition. D’autre part, les sources de contamination et le dérangement anthropique dans les secteurs de Matane—Les Méchins et des Basques ont un impact négatif sur la conservation des mammifères marins. Les réserves de territoires aux fins d’aire protégée contribuent donc à la conservation. Toutefois, la révision et la bonification des objectifs de conservation ainsi que des mesures de protection et de gestion sont nécessaires. Les bonifications recommandées au Groupe bilatéral sur les aires marines protégées Canada-Québec sont inspirées de l’étude de cas, qui cible le Parc marin du Saguenay—Saint-Laurent, les National representative system of marine protected areas et Australian whale sanctuary ainsi que le Channel Islands national marine sanctuary. Il est d’abord recommandé d’inclure le béluga aux priorités de conservation de quatre secteurs, de créer une zone sanctuaire pour les baleines dans le Saint-Laurent, puis d’évaluer l’agrandissement des limites du parc marin du Saguenay—Saint-Laurent et d’élargir la portée des comités d’harmonisation et de coordination. Ensuite, il s’agit de bonifier les mesures par la déviation de la ligne du traversier à Matane et l’implémentation d’un plan des pêches modèles pour inclure un programme de compensation inspiré du Fishing and related industries compensation (marine reserves) Act 1997. De plus, il sera crucial à la bonne gestion d’instaurer un plan opérationnel détaillé misant sur la coopération et la collaboration des parties prenantes. Enfin, développer des ententes de partenariat avec les provinces de l’Atlantique et à l’international contribuera à harmoniser les efforts déployés dans les couloirs de migration

When Giant Stick Insects Play With Colors: Molecular Phylogeny of the Achriopterini and Description of Two New Splendid Species (Phasmatodea: Achrioptera) From Madagascar

Achrioptera is a taxon of extremely large and exceptionally colorful stick insects endemic to Madagascar and the Comoros Archipelago. We studied the phylogenetic position of the Achriopterini, comprising the genera Achrioptera and Glawiana, based on a multigene phylogeny and concluded that it is a sister group to other Madagascan phasmids (Anisacanthidae) rather than to Neotropical or Australo-Pacific groups as was suggested in a previous study based on morphology. Our results also point to unresolved relationships (potential paraphyly of Achrioptera), taxonomic issues (elevation of A. punctipes cliquennoisi to species level), and detection of cryptic diversity (in A. impennis), demonstrating the need of additional research. A DNA barcoding approach based on COI sequences of Achrioptera species revealed a clear discrimination between closely related and morphologically similar species. Applying integrative taxonomy using multiple lines of evidence, we demonstrated that the well-known species with blue males from Montagne des Français and Foret d'Orangea in the far north of Madagascar, previously attributed to Achrioptera fallax, represents a new species, which we describe as Achrioptera manga sp. nov. based on morphological, chromatic, and genetic (mitochondrial and nuclear) differences. We also describe a second new giant species from this massif: Achrioptera maroloko sp. nov. is among the largest insects (females reaching up to 24 cm total length) and differs from its sister species A. spinosissima from western Madagascar in morphology, coloration, and substantial DNA barcode divergence. These magnificent new species confirm the significance of the Montagne des Français area as a hotspot of biodiversity and microendemism. The biogeographic pattern of the species pair A. fallax/A. manga is paralleled by species pairs of reptiles and amphibians suggesting a similar evolutionary history. Finally, we discuss the sexual dichromatism of Achrioptera species with conspicuous males and mostly cryptic females. As possible reasons, we consider female mate choice and divergent habits of males and females, but aposematism combined with toxic substances produced in defense glands or accumulated in the insect's body from nutritional plants are more plausible explanations for this phenomenon